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Seabird, voilier, cotre aurique, Yacht de 1910 - PARTIE 1 : coque et pont
Par Slydebine dans Seabird, voilier, cotre aurique, Yacht de 1910 - PARTIE 1 : coque et pont le 3 Juillet 2014 à 10:34Je vous présente ma nouvelle réalisation, le "Seabird" (ou Oiseau des mers...)
C'est un Yacht américain de 1910. Je me lance dans la réalisation de cette maquette avec le magazine MRB hors série n° 3, des plans au 1/10ème réalisés par JC Chazarin et bien évidemment tous les renseignements utiles que je trouverai sur internet (forum, site, contact...).
J'ai trouvé des photos de la maquette finie (un peu différente du bateau réel) pour donner une idée de l'objectif final:
(Réalisation de la maquette et photo de Jean Marie Rigal)
(Réalisation de la maquette et photo de Michel Duparet)
(Réalisation de la maquette et photo de Michel Duparet)
La revue et les plans sont très détaillés. Dans le magazine, Jean-Claude Chazarain indique les étapes pas à pas avec énormément d'explications, de schémas et astuces en tout genre....Le "Seabird" est cousin par ces formes avec le "Seagull" (Même quille longue, même étrave, même volume,...). Une différence pourtant, le Seabird n'a pas de tableau arrière, il commence et fini en pointe.
Voici pour la petite présentation, en ce qui concerne mon projet, il fera 88cm de long pour 24cm de large avec un tirant d'eau d'environ 15cm et un mât de 80cm de haut. Une belle réalisation en perspective.(Réalisation de la maquette et photo de Jean Marie Rigal)
(Réalisation de la maquette et photo de Jean Marie Rigal)
- Présentation du matériel :
C'est parti, voici quelques photos de ma commande histoire de se rendre compte du volume de bois que je vais transformer :
Différentes plaques de contre plaqué :
Des baguettes de Red-cedar en guise de virures :
Des baguettes de poirier pour réaliser le pont, et des baguettes de noyer pour son calfatage :
Ce qui devrait donner ceci :
Voilà toutes les baguettes :
Avant de commencer il faut étudier les plans :
- Réalisation de la quille :
Je fais la quille dans une plaque de Samba de 15mm d'épaisseur. Je trouve que c'est plutôt épais...
Il ne me reste plus qu'à finaliser les pièces (ponçage, affinage...) et les assembler.
- Réalisation des couples :
Ici sur une plaque de contre plaqué en bouleau, la préparation des couples. Je vais découper le tout à la scie à chantourner...
Remarquez que cette maquette est réalisée à partir de "demi couples". Pour obtenir une symétrie parfaite du bateau, la finition de ces derniers devra être parfaite.
- Réalisation d'un coffrage pour le lest :
Je réalise un coffre directement dans la quille pour y introduire du plomb, ainsi j'obtiens un meilleur équilibre de la maquette en navigation.
- Ornement de la proue et de la poupe:
La proue et la poupe du voilier vont avoir une partie hors d'eau visible. Le red cedar deviendra brun foncé après vernissage. Je trouve dommage de voir ces deux parties blanches au centre d'une coque brune.
Pour palier à cela j'ai donc recouvert les deux parties apparentes avec des baguettes d'Acajou...
La quille est prête à recevoir les couples :
- Réalisation d'un chantier :
Réalisant pour la première fois moi même les pièces, je prends des précautions. Afin d'être sur de positionner correctement mes couples et de ne pas avoir de mauvaises surprises lors de la pose des bordés je réalise un "Chantier". Le dit chantier sera est constituée de deux planches, une en partie base où sera placée la quille dans sa position finale, une en partie haute où seront représentés le haut des couples, de la proue et la poupe. Un système de tiges filetées et de boulons permettra de régler la hauteur du plateau supérieur.
Voici le positionnement de la quille, sans oublier de représenter les bases des couples dessus :
Et voila le résultat
L'ossature est maintenant terminée et prête à recevoir les virures pour la réalisation de la coque...
Je réalise des lisses d'ouverture. Ces lisses vont permettre de maintenir les couples en place et éviter qu'ils ne soient écrasés lors de la pose des bordés en Red Cédar.
Et voilà, le chantier peut être démonté, il ne servira plus. La coque va maintenant recevoir sa première peau...
- Mise en place du liston:
Le "liston" est généralement une bande courant le long de la coque d'un navire. Placé un peu en dessous de la liaison coque/pont, il en assure la protection. On trouve des listons sur les bateaux de pêche, de plaisance ou les bateaux de service. Il peut être en bois, en corde ou en caoutchouc.
Le liston peut être en creux, il est alors simplement une décoration, ce qui est le cas sur ce modèle.
La mise en place est assez simple, il suffit d'insérer entre deux lattes de red cedar une latte de bois dur (acajou) de 2mm d'épaisseur a peindre par la suite.
Le renforcement côté intérieur améliore la dureté et l’étanchéité de la coque.
Il me reste à continuer la coque en ajoutant une par une des bordées de Red cédar en les serrant bien les unes aux autres pour favoriser l'étanchéité...
- Quelques photos de l'avancée...
Voici la réalisation des bordages. Pour l’esthétique j'ai bien serré les baguettes les unes aux autres puisque le haut de la coque (au dessus de la ligne de flottaison) ne sera pas peinte.
La coque est maintenant finie, j'ai un gros travail de ponçage avant la peinture le vernissage :
Petite photo de l'isolation intérieure du modèle. Cette fois ci pas de produit type G4 ou autre produit non naturel, juste de la sciure de bois mélangée à de la pâte à bois (mélange homogène histoire d'avoir une belle pâte assez tendre à appliquer. Je n'étais jusqu'ici pas persuadé du résultat mais comme j'aime tout essayer j'ai franchi le pas sur ce modèle... et je dois dire que je n'en reviens pas de l'efficacité de ce mélange. Il me reste tout de même à valider
l'étanchéité sur l'eau.
Mauvaises surprises au ponçage... des trous au niveau des râblures de la proue et de la poupe. Je n'avais pas que assez creusé... J'ai beaucoup à apprendre! Heureusement j'ai réussi à rattraper le coup avec des chutes, mais bien évidement ça se voit.
Voilà pour le moment, j'ai appliqué hier soir une couche de bouche-pore puis après séchage la première couche de peinture blanche. Résultat, aujourd'hui je vois des irrégularités jusque là passées inaperçues. Je régularise à la pâte à bois.
Ce soir re-ponçage puis re-peinture et si nécessaire re-pâte à bois...
- Réalisation du lest en plomb
Concernant la réalisation du lest en plomb de ce modèle, il y a deux solutions :
- Soit on fait des moules en fonction des plans et des techniques habituelles (voire dans onglet divers / Réalisation de lest en plomb ) puis on réalise les plaques et on les glisse dans la quille.
- ou alors on coule le plomb directement dans la quille... ce que j'ai fait. Pour ceux qui opteraient pour cette solution, attention, des précautions sont primordiales, en plus de vos protections prévoyez un récipient d'eau avec une éponge car le plomb en fusion est autour de 310°C donc au contact du bois celui-ci peut brûler voire s'enflammer...
Voici deux schémas montrant la mise en place du plomb :
1 : Bas de la quille. Coté gauche rebouché et coté droit mise en forme (ponçage arrondi)
2 : Complément de lest dans le fond de la coque pour parfaire l'équilibrage
3 : Bordage de la carène
4 : Partie pleine de la quille
5 : partie creuse de la quille (coffrage) avec le plomb coulé dedans
6 : Varangue d'un couple
A : Coque prête à recevoir le plomb
B : plomb coulé directement dans la quille (on voit de l'eau glissant le long de la quille, à savoir que le red cedar ne gonfle pas au contacte de l'eau!!!)
C : quille rebouchée à l'aide de chutes de red cedar et mastic à bois
- Finition de la coque
Donc pour palier aux différences de couleurs de l'essence du "Red-Cedar" et des imperfections commises j'ai appliqué une teinture de type "Merisier". Une fois la teinture sèche j'ai pu passer au vernis. Pour obtenir un résultat optimal j'ai passé quelques couches en diluant de 1/3 le vernis marin brillant avec de l'essence de térébenthine puis en diminuant jusqu'à 1/2.
J’ai du appliquer une dizaine de couches avant que le bois se soit gorgé de vernis et rende un aspect lisse et brillant...:Suite au vernis voici la réalisation de la bauquière (les deux lattes en Samba qui vont permettre de poser les barreaux du pont) et remplissage des creux entre couples avec des tasseaux de Samba :
Et pour finir un petit coup de peinture à l'intérieur de la coque histoire d'embellir. Certains diront même que ça complète l'étanchéité... mouais...:
- Réalisation des barreaux de pont, lattage du pont et calfatage du pont
Le "saucissonnage" du Seabird"
Ci-dessus la pose du plat bord réalisé en poirier. Malgré le nombre de pinces, les plaques ont tendance à se courber au contact de la colle. J'ai improvisé... c'est une technique comme une autre!
Maintenant je vous propose quelques photos de la réalisation des barreaux de pont qui serviront de support au futur plancher :
Dans un premier temps j'ai coupé les futurs barreaux dans des lattes de Samba (5x20) en fonction de l'espacement de la coque (de bord à bord)
Réalisation d'un gabarit en carton. Le pont est légèrement bombé du centre du navire vers l'extérieur (bâbord et tribord). Les barreaux doivent tous avoir la même courbure.
Encore une improvisation: ma technique pour poncer tous les barreaux en même temps et avoir une courbe régulière :
Je comprime tous les barreaux entre eux et je les maintiens bien serrés avec deux taquets en bois sur une surface bien plate.
Les barreaux sont réalisés, je les place sur la bauquière et les peaufine :
Une fois les barreaux posés il faut repérer les ouvertures (coffre à voile et cabine). J'ai découpé dans des planches de contreplaqué la forme et la taille des ouvertures. Je les ai positionnés sur le pont à leurs places respectives et fixé des lattes de poirier sur tout le pourtour de ces ouvertures. Je n’ai pas pris de photo de cette étape, j'en suis désolé...
Pour finir voici la pose du plancher en latte de poirier. Entre chaque latte de poirier je pose une fine latte de bois noir (en ce qui me concerne latte de noyer couleur chocolat foncé, rupture de stock oblige lors de la commande de mon bois). Cette latte de bois noir va représenter le calfatage du plancher.
Quelques explications :
Le calfatage est l'action qui consiste à remplir à force les espaces entre les planches constituant le revêtement extérieur de la coque (bordage) et du pont d'un bateau dans le cas d'une construction à franc bord. Sa première fonction est de bloquer les bordés entre eux de façon à permettre à la coque de résister aux efforts de cisaillement.
Ceci se faisait traditionnellement à l'aide de filasse (ou étoupe) appliqué en force, par boucles successives, par le calfat, en frappant avec un maillet sur des outils spécifiques (ciseau, fer à calfat, etc.), filasse en général protégée ensuite par un enduit fait de brai bitumineux ou de goudron, parfois de mastic de vitrier, lui-même protégé par un entoilage sous un doublage de cuivre. Ce travail était long et pénible mais l'étanchéité de la coque en dépendait. Le bordé, malmené par les mouvements de la mer et les contraintes du gréement, avait en effet tendance à « jouer » et à laisser passer de l'eau.
Le calfatage était répété lors des opérations de rénovation de la coque. La coque doit être en bon état pour supporter les pressions exercées par le cordon de chanvre ou de coton.
Les coques en bois construites à clins, assemblées à tenon et mortaise, à double bordé, longitudinal ou croisé, dont les bordés sont assemblés entre eux, ne sont donc jamais calfatées, le gonflement du bois à l'humidité étant suffisant pour assurer l'étanchéité. Il en est d'ailleurs de même pour les embarcations, même à franc bord, qui ne supportent que des contraintes légères (sans gréement, peu chargées, utilisées en eaux abritées). Les bateaux actuels sont construits dans des matériaux constituant des voiles continus et ne nécessitent donc plus de calfatage.
Il ne faut surtout pas hésiter à bien serrer les lattes les unes aux autres pour parfaire l'étanchéité du plancher et ne pas avoir de problème lors des sorties...Après ce dur travail je m’assure de la bonne étanchéité de l'ouvrage. J'utilise une lampe que je glisse dans la coque :
De cette manière je vois tout de suite qu'il me reste encore du travail avant d'obtenir un pont parfaitement étanche.
Une fois le calfatage fignolé je passe au ponçage du pont. Le poirier étant un bois à fibres très fines et serrées (comme la plupart des arbres fruitiers) le ponçage est très dur. Pour obtenir un rendu satisfaisant j'ai commencé par avec un grain de 50 (indiqué pour le décapage de peinture...!!!) pour effacer les plus grosses irrégularités, puis un ponçage en 80 et pour finir en 180mm. Comme le résultat ne me satisfaisait pas j'ai terminé en passant un coup de brosse de polissage :
Pour finir le pont j'ai simulé son clouage. Comme il existe différentes méthodes, j'ai fait des essais avant de me décider et reproduire sur mon pont :
Alors de gauche à droite :
- clou avec tête (effectivement trop gros)
- pointe de crayon grossièrement (volontairement)
- puis clou sans tête (celui que je préfère)
- trou de pointe remplie de mine de crayon (quasi même rendu que celui du dessus au final)Sans hésiter j'opte pour le clou sans tête
Fin de la première partie la suite ICI
Tags : seabird, bateau, bois, yatch, guindeaux, vits de mulet, ecoute, voile, gouvernail, mat, poulie, havraise, hublot, par battage, battage, servo, moteur
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Commentaires
Bonjour et merci,
de votre commentaire. il y avait la fin de l'article avec le model finit mais avec le changement de blog il a disparue. En ce moment je n'ai pas trop le temps de m'occuper du blog mais je compte bien le refaire vivre d'ici peu. En attendant voici deux lien du model finit et de sa navigation :
https://goo.gl/photos/ZdkkfWrE5Ty8qPPR7
https://goo.gl/photos/uAkDY8iCtvYYNh6k7
Dans tous les cas si vous avez besoin n’hésitez pas à me contacter.
Se lancer dans la réalisation de ce model est une belle aventure tant pour apprendre le modélisme que les termes de base en construction maritime. De plus si vous êtes Ébéniste vous aurez le soucis du détail et votre réalisation n'en sera que plus belle
Bonne continuation à vous
3MichmichMardi 5 Décembre 2017 à 07:34Bonjour,
Magnifique réalisation particulièrement soignée. Dommage qu'il n'y ai pas de suite...et fin.
C'est le deuxième bateau que je compte entreprendre. J'ai commencé par une coque à bouchain qui me paraissait plus à ma portée de néophyte. Je vais donc passer aux virures et l'aspect du gréement et de la coque de ce "SEABIRD" correspond bien à mon goût. Un post comme le vôtre donne réellement envie de se lancer...
Je compte commander le plan et le HS de MRB (même si ce ne sera que des photocopies en noir et blanc) sont-ils suffisamment complets pour un débutant? Comme ce sera ma 2ème réalisation, avez vous quelques conseils à me donner?
Encore merci pour ce reportage qui m'a incité à franchir le pas et passer du rêve à l'acte...
Bonjour,
Merci pour votre commentaire cela me fait très plaisir. Tout d'abord mes excuses pour la qualité du blog et la "non fin" de l'article. La vie est très mouvementée depuis la naissance de mes enfants (3 à gérer c'est sport, mais tellement merveilleux), je n'ai même plus le temps de faire du modélisme. Pour la petite histoire je suis en train de réaliser le Seagull (qui est le cousin du Seabird), ça fait 7 ans que je suis dessus mais n'arrive pas à le finir. Chaque chose en son temps, pour le moment il est bon de profiter de ma vie de famille, le modélisme intensif reviendra plus tard.
Concernant la réalisation du Seabird, avec le hors série c'est un jeu d'enfant. Niveau conseil je ne peux pas vous dire grand chose car à la base je suis comme beaucoup, je pars de zéro. En conseil je dirais donc qu'il faut surtout être curieux et ne pas hésiter à aller voir sur internet d'autre sujet de voilier et poser des questions sur des forums. N'hésitez pas non plus à me contacter je serais ravi de vous répondre ou vous orienter en fonction de mes connaissances.
C'est mon tout premier model en scratch et ce que j'ai aimé c'est la réalisation de la coque en Red-Cedar. Cette essence de bois dégage une odeur particulière, très agréable mais par contre les baguettes sont assez fragiles.
Encore merci de vos commentaires.
Bonne continuation dans vos réalisations.
5MichmichMercredi 6 Décembre 2017 à 08:55Bonjour,
Je découvre avec plaisir votre réponse. Je connaît bien la situation, puisque je suis moi aussi Papa de trois filles. J'ai mis sous silence mes envies pendant de longues années faisant passer les besoins de mes enfants en priorité.
Il m'arrivait de m'offrir occasionnellement un MRB, histoire de maintenir la passion. J'ai même, au siècle dernier, acheté un plan, celui de la "Gazelle des Sables". Mais, entre les vacances, les habits à renouveler régulièrement, les stages, les inscriptions de loisir, les séjours linguistiques, puis les frais d'études, jamais je n'ai eu la possibilité financière de passer à l'acte.
Maintenant que je suis en "vacances à perpétuité", que mes filles sont à leur tour chargées de famille, je profite d'avoir du temps, de l'espace et des finances un peu libérées pour reprendre mes adolescences là où je les avais quittées...
J'ai réussi à équiper une des chambres de libre en atelier et depuis quelques temps, j'ai entrepris de fabriquer un petit voilier en balsa afin de débuter facilement par une coque à bouchain et un gréement acheté. Le prochain sera donc ce "Seabird", au 1/10, avec sa coque à virures et dont je veux réaliser chaque pièce moi même, accastillage compris. C'est à mon avis le cheminement pour enfin réaliser cette "Gazelle" qui est elle, au 1/15 et qu'après tant d'attente je ne voudrais pas réaliser médiocrement.
Je prends note de votre offre et saurais vous demander à l'occasion si je rencontre un point bloquant...
6MichmichJeudi 7 Décembre 2017 à 13:59Bonjour,
Lorsque je regarde le plan que l'on aperçoit derrière la quille en construction, il me semble qu'il y a le dessin d'un moteur et d'une hélice. Qu'en est-il réellement? Est-ce une option envisageable?
Bonjour,
Oui c'est envisageable et même conseillé (il faut tout de même étudier l'encombrement dans la coque pour être sur). J'ai fini à l'eau au printemps il y a deux ans pour recéper le seabird car je n'avais plus de batterie dans ma télécommande et qu'il n'y avait pas assez de vent pour le faire revenir. Le lac du Bourget au printemps... ce n'est pas à refaire ;-).
Bon après midi.
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bravo, vraiment. Avez-vous d'autres photos et d'autres conseils pour le reste de la construction (accastillage, voilure, radio commande). Je suis tenté , ébéniste en retraite ce serai pour moi un rêve si j'y arrivais.
Merci et BONNE ANNEE